D’une Maisons l’autre

Hier, visite du château de Maisons (par quelles banlieues laides faut il passer avant de le trouver) curieusement non totalement vide de décors et mobiliers intérieurs, architecture puissante, quelques tableaux remarquables mais surtout ces volumes et proportions voluptueux, le fameux escalier qui semble comme flotter, du mobilier retapissé bien attirant, et très peu d’autres visiteurs pour nous gâcher le plaisir (il y a bien un gamin dont les hurlements auraient suffi à ruiner la visite mais nous avons adapté notre parcours pour l’éviter). En sortant, une mère obèse se voit refuser l’accès de sa poussette et se plaint que c’est la première fois que cela lui arrive : nous signalons que nous, nous souffrons que ce soit la première fois que cela arrive ! Nous finissons à Versailles avec Jérémy et après un essai au Waldorf Astoria (dont les serveurs sont bien agréables) encombré de poussettes et de mères grasses avec des enfants laids, nous tentons Airelles, le nouvel hôtel ouvert dans les bâtiments de l’ancien contrôle général. Serveurs d’une extrême jeunesse, en livrée de valets (avec collants): je me sens presque requinqué, n’était le client à la table voisine qui a un chien et un cigare volumineux. Verre de vin blanc et cacahouètes à la truffe apportées par un grand blond peut être pas majeur. La table mise au restaurant fait envie grâce à la vaisselle, mais les aménagements sentent un peu le neuf et la voie rapide à côté ne nous laisse pas goûter le silence. On ne veut pas nous servir à dîner autre chose que le menu gastronomique, qui n’est pas disponible faute de place au restaurant, et nous rentrons à Paris.

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